COLLECTION ZONE ROUGE. Croisière dans les îles de Méditerranée (4/7)

• Frappe, plus fort !

C’est incroyable que je sois capable de me servir de la ceinture de mon mari, présentement dans l’infirmerie du bateau de croisière rejoint à Marseille.
C’est pour fêter nos dix années de mariage que Justin a accepté cette croisière malgré qu’il lui a été impossible de rentrer dans la marine après être monté sur le porte-avions Charles de Gaulle à Toulon.
Malade même sur un bateau à quai, ils l’ont réformé dès le jour même, pour mon plus grand plaisir, car s’il était parti naviguer sur les mers, notre rencontre aurait certainement été impossible.
Ce serait l’effet papillon chanté par Bénabar qui se serait produit et j’aurais perdu dix ans de bonheur avec Justin et mes deux enfants Jules et Justine sans compter mes dix-huit élèves de mon cours de CP dans le 16ème arrondissement.
Hélas, dès qu’il met le pied à bord de ce paquebot de croisière, ça recommence, alors le toubib afin d’éviter que ce vidant dans nos toilettes, il se déshydrate au point de risquer d’en mourir.
Emmené à l’infirmerie, depuis il est sous perfusion et sédatif pour le faire dormir, car le paquebot ayant quitté le quai, il était trop tard de le débarquer.
Justin en sécurité, j’accepte de venir participer au repas du commandant Vladimir finissant dans sa cabine retrouvant les soirées de ma jeunesse où j’accumulais les conquêtes ?
Je retrouve même Vénus, jeune fille aperçut l’après-midi près de la piscine où je m’étais rendu avec Violette ma voisine de cabine sur ce pont de 1ère classe avec son mari Louis.
Vénus qui m’avoue son homosexualité féminine alors qu’elle est elle-même la fille de deux homos.
Elle est homo, mais aussi sadomasochisme avec sa copine qui l’a quitté pour une autre fille.
Lorsque je lève pour la énième fois mon bras gauche, je suis gauchère, vers le ciel pour abattre la ceinture de Justin sur les fesses de Vénus, tout ce qui s’est passé avant s’estompe pour corriger cette jeune fille qui a l’impudeur d’être bien plus jeune que moi.

• Oui, encore, oui tu me punis, mais je le mérite, je suis une grosse salope et ta ceinture est un pur plaisir.

Grosse salope, elle si frêle, j’ai dit plus tôt lors de notre rencontre près de la piscine « filiforme » sans être pour autant anorexique.
C’est normal à dix-huit ans, comment j’étais à cet âge et comment je suis devenue après deux grossesses ?
Je dois reconnaitre pas si mal sauf que mon corps s’est développé à certains endroits comme mes seins et que quelques rondeurs sont apparues mais assez harmonieuses.

• Veux-tu essayer, tu as été parfaite, tu m’as énormément donné de plaisir, douceur et rudesse, c’est ma façon de vivre sexuellement ?

Et mémère, tu deviens folle, est-ce ta liberté légèrement retrouvée depuis que Justin se morfond dans un lit de l’infirmerie, mais je défais la ceinture blanche immobilisant les mains de Vénus et à mon tour je les lui tends.
Elle m’aide à me coucher là où je l’ai flagellé après qu’elle est prise la ceinture noire posée à mes côtés.
Je vois la boucle qu’elle forme avec l’autre ceinture permettant de garder dans nos mains la boucle pouvant nous blesser.
J’ai tapé si fort sans m’en rendre compte, que ma main gauche dans laquelle je l’avais placé me fait mal, elle a dû s’incruster dans ma paume.
Je vois le premier coup arriver, « aïe » intérieurement, Vénus est restée stoïque tout le long de la flagellation, je veux l’imiter bien qu’elle semble avoir une grande expérience de ces jeux violents.
Je comprends mieux dès le deuxième coup pourquoi mes mains sont attachées et sont sous moi, si elle les avait laissés libres, elles seraient venues sur mes fesses pour les protéger.
Tout le temps que dure la flagellation, le mal ayant tendance à monter vers le bon, mais encore loin du plaisir, j’ai des larmes plus fortes que moi qui coulent de mes yeux.
Heureusement que j’ai enlevé le Rimmel mis avant d’aller me faire sauter par Vladimir, car le drap sur lequel je suis serait maculé.
Quand la douleur fait-elle place au plaisir, je suis dans l’ignorance, mais c’est bon de flotter, surtout lorsqu’on est sur un bateau et de sentir ses mains libres et le corps tout chaud de ma maîtresse venir se coller contre moi.

• Ma chérie, je t’ai fait mal, mais tu l’avais cherché.
Met-toi à ma place moi qui suis tombée amoureuse de toi dès notre premier regard cet après-midi.
Je t’ai vu partir de la soirée avec cet affreux bonhomme pour te faire sauter dans sa cabine, je le pense, tu méritais cette punition.

Vénus me prend dans ses bras et nos bouches se trouvent dans un baiser aussi langoureux que ceux qu’Amila mon amie de jeunesse me prodiguait.
Elle me détache les mains me permettant de la caresser à mon tour.
Lorsque je disais que cette croisière était un retour en arrière du temps de ma jeunesse !
Les caresses sur mes seins elles aussi sont plus douces que la rudesse ou Vladimir, voir Justin me les prodigues lorsque nous avons fait ou que nous faisons l’amour.
La seule chose qui me rappelle la fessée avec ceinture qu’elle vient de m’infliger, c’est mon cul qui me brûle, mais dans une certaine torpeur.
Ses doigts sont dans ma chatte, douleur lancinante derrière et plaisir devant, sous sa bouche, elle sent l’orgasme que mon corps m’apporte.
C’est la première fois qu’une simple bouche m’apporte un tel orgasme.
Je veux lui rendre tous ses plaisirs, je la couche sur le lit sans penser à ses fesses qui doivent comme les miennes lui brûler.
Je lui lèche le nombril au passage, lors de nos quelques jeux amoureux, Justin s’amuse avec le mien lui aussi et je finis par écarter sa chatte pour délicieusement faire entrer ma langue.
À chaque coup de langue, j’ai sa touffe sur le nez qui me chatouille, mais lorsqu’elle pivote pour venir elle aussi s’occuper de ma chatte qui ruisselle de l’orgasme qui vient de me frapper, nous repartons toutes les deux vers les sommets de notre plaisir.

• Wendy, je dois te faire une confidence, je t’ai un peu menti.
Non, je dirais plutôt que j’ai travesti la réalité sur la rupture avec mon amie Silvana !
Nous avions créé notre donjon et nous commencions à avoir une clientèle nous permettant de vivre de nos besoins du rejet des hommes.

Un mot m’interpelle « donjon » que vient faire dans notre histoire la tour principale d’un château fort !
Avec mes élèves, j’ai visité le château de Vincennes lors d’une sortie scolaire, mais je me tais ayant peur à mon tour de passer pour une idiote.

• Je te parle de notre donjon, j’espère que tu sais ce que veut dire le mot « donjon » chez les sados !
Ce sont des lieux où nous avons à notre disposition tout un tas d’objets nous permettant de punir principalement ces affreux phallocrates.

Comme l’on dit, j’ai bien fait de fermer ma grande bouche en embrassant le sein de Vénus, j’ai vu le film « François 1er » avec Fernandel et je vois clairement le genre d’engin qu’elles devaient se servir.
Se faire écarteler, il faut vraiment en avoir envie.

• Tu m’écoutes, je vois que tu te projettes certainement dans notre donjon, mais moi ça a été à une tout autre situation que je me suis retrouvée confrontée !
J’étais en train de fouetter un homme dont je te tairais le nom, c’est un acteur connu lorsque la lumière rouge de la porte d’entrée s’est déclenchée.
Alors que j’avais ma combinaison noire en cuir de maîtresse, ayant assez cravaché le sexe de celui qui était pendu par les mains, je suis allée voir par l’œilleton le client imprévu, nous étions au complet pour ce jour.
Quelle a été ma surprise de voir Christian mon père sur le palier, j’ai pensé que mes pères avaient découvert le métier que j’avais épousé et qu’il venait pour me fustiger, voire de me renier.
Silvana elle aussi est arrivée à la porte, qu’elle surprise lorsqu’elle m’a dit que c’était un nouveau client qu’elle avait accepté de prendre ayant une petite place de libre.
Je me suis vu foutant l’un de mes pères, car je me suis éclipsée dans le bureau.
Le soir, je quittais Silvana et je suis retournée à mes études.

Les derniers mots que Vénus prononce, je les entends dans le brouillard, mes yeux se fermant de tant de plaisir et de confidence.

« Mesdames et messieurs, nous commençons à longer les îles grecques, le soleil est au rendez-vous.
Ladys and gentlemans... »

L’annonce me réveille, mais aussi la faim, c’est normal il est plus de onze heures.
Vénus m’a quitté, ces jeunes, ils récupèrent plus vite, elle a dû retourner dans sa cabine certainement retrouver ses pères dont l’un aime à se faire martyriser.
C’est con, j’ai encore très mal au cul, mais je dois admettre que je suis loin d’être complètement indifférente.
Je vais sur le balcon, je regarde la jolie petite île que nous croisons, lorsque je m’entends interpeller.

• Wendy, tu te réveilles, as-tu passé une bonne nuit ?
• Violette, oui, je voulais m’excuser, tu voulais ouvrir le bal avec Vladimir, j’ai été surprise lorsqu’il m’a invité, je suis une mauvaise amie !

Violette en topless comme moi du moins de ce que je peux voir, la hauteur du balcon me cache le bas de son corps comme le mien, moi assez pudique, je suis sortie sans me couvrir le bas du corps.

• Ma chérie, je rigole, je vois que tu l’appelles Vladimir, moi le mien s’appelle Bertrand et ça a été un magnifique coup.
Je viens de rentrer, j’ai croisé Louis dans les coursives, il allait jouer quelques billets au casino.
Je vais me recoucher, on frappe, je te laisse, c’est Bastien qui m’apporte mon petit déjeuner.

Je dirais bien à Violette que je vais la rejoindre, mais avant je veux prendre un bain froid pour calmer mon cul qui me chauffe...