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Vagues de Désir

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 22/08/2024

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La lune rayonne dans le ciel, transperçant les nuages gris qui sillonnent le ciel. Le vent souffle fort, il déforme la mer. Cette figure féminine, pouvant être douce ou meurtrie. Des flots surgissent d'énormes vagues qu’Éole fait s’échouer sur mon navire. Moi je tiens la barre, j'essaie de suivre mon cap. En vingt-cinq ans de navigation j’en ai vu des mers et océans déchaînés sous la colère des cieux. L'étendue d’un bleu sombre tente sans cesse de submerger mon embarcation. Soudain les rayons de la lune faiblissent. L’astre lumineux est englouti par les nuages menaçants. Alors la mer hurle de plus en plus fort. Les vagues, bras liquides de Neptune, attrapent mon navire. L’eau me gifle le visage à peine protégé par mon k-wai. Elle s’écoule entre mes pieds, ruisselant sur mon hors-bord. Le bruit éclatant d’un éclair vient transpercer les sifflements du vent et le remoud des vagues. Le temps empire. Je pousse le moteur pour atteindre la côte le plus vite possible. Les moutons blancs de l’onde marine se transforment en loup assoiffé de marin. Le cap est difficile à tenir. Le tonnerre gronde au-dessus de ma tête. Les éléments semblent s’acharner sur moi. Comme voulant m’interdire de réaliser mon désir. Quelles raisons autres qu’une femme pourraient pousser un Homme à prendre la mer par ce temps. Quelles raisons autres que l’amour, que le désir de retrouver au plus vite un être cher peuvent pousser un Homme à braver les éléments et les Dieux. Et quel Homme ne mettrait pas sa vie en danger, n’irai pas au devant des tempêtes divines, pour revoir la sublime beauté qui loge dans son cœur. La mer ou Neptune ne sauraient arrêter ma course à contre vent. Mon bateau s’élance à travers les vagues tel un cheval dans un champ. Les éclairs tombent les uns après les autres dans des fracas assourdissant. Le vent hurle la mort de tout être à la surface. Et la mer applique les ordres du vent. Mais rien n’y fait et la côte apparaît devant moi, froide, lugubre presque. A peine éclairée d’un vieux phare. Au loin toutefois, quelques lumières brillent dans cette nuit noire. Les récifs volcaniques de l'île repoussent les embruns de la mer tels des sabres. L’écume vole dans les airs semblable au sang d’un animal meurtrie. Les lumières du village semblent de plus en plus nettes ,et les premières habitations ressortent de la côte sombre. Dans l’eau plongent des petits pontons se soulevant au gré des vagues. Je sens que mon calvaire est bientôt fini. Si la mer reste déchaînée ce n’est pas aujourd’hui qu'elle me prendra dans son royaume.

J’arrive enfin au ponton, attache, non sans mal, mon navire puis pose le pied à terre. La pluie continue de tomber, mélodie enivrante de la côte. Je manque de perdre l’équilibre à plusieurs reprises sur ce sol trempé. Je monte dans la ville. La nuit noire l'a englobée et les lampadaires disposés le long des routes peinent à me montrer le chemin. Je repense a ma femme tout en m’enfonceant entre les murs des maisons. Ses longs cheveux châtains tombant sur sa peau claire, ses yeux en amandes d’où ressortent ses iris brillent tel des Lapis Lazulis flamboyants. Ses douces lèvres rosées dont je ne me lasserai jamais du goût. Son cou, souvent orné de collier argent, que ma bouche a si souvent embrassé. Ses mains qui m’ont si souvent caressé allant de l’amour a la passion érotique. Enfin je ressors de mes souvenirs pour me concentrer sur le présent. Devant moi s'élève la porte de notre maison. Voilà plus de trois mois que je ne suis pas venu ici. Trois mois loin de mon foyer. Je lève le bras, prêt à frapper à la porte. Soudain le doute s'engouffre en moi. Il est vrai que l’on s’est souvent parlé pendant mon absence. Des messages échangés par téléphone. De l’amour dans nos écrits. Mais trois mois c’est long, m'aime-t-elle encore autant ? Le temps peut faire des ravages dans le cœur des Hommes et la tentation profite de nos peurs pour les réaliser. Un éclair tombe sur un paratonnerre non loin de moi et la puissance du bruit me tire de mes pensées sombres. Il faut que je lui fasse confiance. Le temps m'a-t-il enlevé mon amour ? Bien que la tentation fut présente, y ai je sombré ? Non, mon amour pour Lorelei est toujours aussi fort et je ne dois pas douter du sien. Je lève le bras et toque trois coups sur la porte de bois. Un fracas se fait entendre dans la maison, soudain la porte s’ouvre et une tête apparaît. Elle me regarde, je la regarde, je sens un sourire se dessiner sur mon visage en même temps que sur le sien. Alors elle me saute au cou en s’écriant :
-Caspian !!!
Ses yeux pétillent de bonheur et ses lèvres viennent se coller sur les miennes. On s’embrasse tendrement, la pluie battante sur le rythme de nos cœurs synchronisés. Quand nos lèvres se détachent nos mains restent liées comme pour éviter que la mer ne me reprenne. Mes yeux sont plongés dans les siens. L’azur de ses yeux étant sans doute le plus beau bleu que je n’ai jamais vu, des milliers de pierres précieuses ne suffiraient pas à exprimer l’éclat intense de son regard. Nous restons comme cela un moment, puis nos consciences reviennent et elle me propose de rentrer. L’intérieur est chaud et lumineux. Je me débarrasse de mon k-wai trempé et Lorelei me ramène une serviette. Un feu brûle dans la cheminée devant laquelle est allongé un chien. Il dort paisiblement, même si j’aurais apprécié qu’il se lève saluer son maître ! Entre lui et moi un canapé beige qui est, d’après mes souvenirs, bien confortable. Je m’approche du canapé et m’y assoit, ma femme en fait de même. Alors on commence à parler. Elle me demande comment s'est passée mon expédition. Je lui raconte mon voyage en mer. Lui parle de l’équipe de scientifiques qui m'accompagnait, des paysages magnifiques que l’on a vu, des animaux extraordinaires qu’on a pu observer. On ne se lève du canapé que pour aller se faire un thé avant de se rassoir. Sa tête posée sur mon épaule, elle boit son thé au caramel en même temps que mes paroles. Le chien bouge à peine ses oreilles, comme si le calme de la maison légèrement perturbé par ma voix était habituel. Je continue mon récit, lui raconte les moments de détresse lorsque la mer se déchaîne et le bonheur de voir le soleil se lever sur la mer sans rien d’autre à l'horizon que de l’eau salée. Loin des villes civilisées. On discute comme cela pendant des heures. Les thés fumant tout a l’heure sont maintenant vides. Ma voix nous transporte sur le bateau qui fut ma maison pendant trois longs mois. On voit comment le bleu de la mer n’était point comparable à la beauté de ses yeux mais me rappelait sa présence. Les couleurs dorées sur l’eau au lever du soleil et les nuages rosés lorsqu’il se couche. Tout en parlant ma main glisse dans ces cheveux, encore une sensation qui m’avait manqué. Je m’arrête de parler et la regarde. Elle se tourne vers moi, passe une main sur mon visage puis m’embrasse. La passion qui anime notre échange est si violente qu’elle me fait basculer en arrière. Allongé sur le canapé, son corps chaud sur le mien, ma main passe sur son dos avant de se glisser sur ses fesses. Elle sourit, qu’est ce que je ne ferai pas pour la voir sourire. La main gauche caressant doucement sa croupe tandis que ma main droite passe délicatement sur son dos. Nos deux têtes à quelques centimètres l’une de l’autre, nos souffles chauds partagés. Quelques instants plus tard, nos lèvres s’entrelacent, poussées par le désir. On s’enroule l’un dans l’autre, si bien que nos places s’inversent. Ses cheveux châtains s’étalent sur l'accoudoir, les deux pierres précieuses qui lui font office d'yeux brillent d’une passion enflammée. Sa bouche bouge légèrement au rythme de sa respiration. Je lutte contre mon envie de l’embrasser pour pouvoir contempler cette vision divine. Puis je craque, je baisse la tête et l’embrasse. En même temps que nos bouches se touchent, ma main remonte le long de son corps, passe sous son haut, puis s'arrête sur ses seins. La dentelle de son soutien-gorge se dessine sous mes doigts. La passion anime aussi bien mes lèvres désirantes que mes doigts. Puis je descends ma main entre ses cuisses, la dentelle se ressent encore sous mes doigts mais elle ne tarde pas à se retrouver au dessus. Je passe sur sa peau douce jusqu'à me glisser dans sa fente. Les fluides qui la recouvrent me donnent une bonne idée sur son excitation. Je remonte légèrement mon index pour stimuler son clitoris. Mon doigt bouge d’abord de façon circulaire, lentement. Je sens sa respiration qui s'accélère. J’augmente la vitesse de mes caresses. Puis je la regarde, le plaisir se voit sur son visage. Je l’embrasse, me lève du canapé, elle se redresse puis je me met a genoux, lui écarte les cuisses et relève sa jupe, décale sa culotte de dentelle noire et avance ma tête. Ma langue se meut le long de ses lèvres inférieures. Stimulant en premier son clitoris qui avait légèrement gonflé d'excitation, puis elle descend le long de ses lèvres pour stimuler son orifice en entier. Après six bonnes minutes intensives, ses souffles se transforment en gémissement. Alors ma langue revient un peu stimuler son bourgeon avant de remonter ma tête à côté de la sienne et de lui chuchoter
-On monte ? J’ai peur de te faire crier si fort que cela va réveiller le chien…
A ces mots elle rougit, son visage gêné m'avait tant manqué. On monte a l’étage, dans notre chambre. Là, la lumière un peu tamisée éclaire la pièce meublée d’un lit double au drap ocre et de quelques meubles vintages. La porte se ferme délicatement et nos vêtements volent au sol. Nue elle s'allonge sur le dos, les jambes écartées, les bras tendu vers moi. Je m’approche d’elle, ma verge bandée. Je me place sur elle, ses mains passent sur mon visage. Puis j’entre en elle. Ces yeux se lèvent et ses lèvres poussent un léger gémissement. Elle sourit, qu’elle est belle quand elle prend du plaisir. Je commence à faire de légers vas et viens. Je sens ses parois serrer mon sexe, que la sensation est bonne. Je me couche complètement sur elle, la tête dans l’oreiller. J’augmente le rythme de mes coups de reins. Des secondes, des minutes, je ne sais dire et je m’en fous. Les moments passés corps contre corps sont hors du temps. Après quelques accoups rapides je relève le torse, la sueur provoqué par la chaleur de nos corps nus en action dégouline lentement sur nos corps. Je ralenti le rythme, je glisse maintenant mon organe lentement en elle. L'irrégularité de ses parois se ressent encore plus. Le plaisir et l'excitation augmentent de plus en plus. Puis, sans crier gare, mes coups deviennent plus violents, lui arrachant un gémissement de plaisir qu’elle ne peut contenir. Après quelques aller retour on change de position. Je m’allonge sur le dos tandis qu’elle passe au-dessus de moi. Elle prend mon sexe dans sa main pour le faire rentré dans son vagin. Le plaisir se voit sur nos visages, puis elle commence à bouger. Mes mains caressent sont corps et s'attardent sur ses seins et son visage. Au fur et à mesure qu’elle oscille sur ma bite son rythme s'accélère, puis, fatiguée de l’effort, sa poitrine se rapproche de la mienne et elle vient coller sa tête à mon épaule. Alors je prend la relève, mes hanches bougent d’abord lentement puis accélèrent jusqu'à atteindre le maximum que je puisse donner. Sans rentrer ma verge jusqu’au bout, je stimule surtout l'entrée, nos peaux frottant l’une contre l’autre, augmentant l’envie et l'excitation. Quand ses cris et gémissements deviennent assez forts je rentre en elle jusqu'à la garde lui provoquant un grand “oui” de plaisir. Si le rythme ralentit, le plaisir ne décroît pas le moins du monde allant prendre sa source bien plus profondément. Les vas et vient répétés finirent par provoquer en elle un ultime gémissement de jouissance. Au son de sa voix empreinte de plaisir octroyé par son jouissement mon excitation et mon plaisir montent tellement que je ne pu contenir plus longtemps mon éjaculation. Un léger gémissement sort de ma gorge et mon sperme s'écoule entre les parois intimes de mon amoureuse. Je ressors et un peu de mon liquide blanc s’écoule de sa fente. Elle s'allonge à côté de moi, nos mains se joignent. La chaleur de notre entremêlement reste dans nos corps comme une preuve du moment partagé. On se regarde en souriant, ses yeux sont vraiment beaux, en fait elle est vraiment magnifique. Je l’embrasse tendrement puis prononce des derniers mots avant que l’on ne s’endorme, collé l’un à l'autre.
-Je t’aime.
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